Sac à dos
On fait tous avec nos guerres,nos anciennes batailles,nos coeurs effrontés et nos doigts cassés. Il y a des choses dont on se remet mal, comme la pousse d'un arbre contrarié par un obstacle. Comme une oeuvre de Pennone, une main d'acier qui serre le coeur de l'arbre, et celui-ci qui pousse autour,comme il peut.
Je trouve ça atrocement poétique, affreusement beau. C'est la condition humaine dans son essence. La souffrance, la remise en question, et puis l'abandon....et la souffrance encore...Cette valse lente et circulaire des émotions, des souvenirs,des douces tortures qui nous ont fait plier,prendre des détours,choisir.
Je ne saurai jamais si je fais les bons choix,si ce que je laisse sur la route est à regretter,si j'avance trop loin ou non. Je le fais simplement poussée par tout le flot de cauchemars qui s'entasse derrière. Toute cette mélasse qui vous colle aux bask', vous remonte parfois aux genoux et vous suit où que vous alliez.On marche tous avec un sac à dos.
C'est ce que j'aime dans les grandes tablées d'amis.Sentir qu'on est tous un peu seul au fond,avec nos ennuis,nos vices et nos souvenirs. Et pourtant qu'on partage deux heures de fous-rires dans un bar bruyant.
Vous ne riez pas aux larmes pour rien.Vous ne dansez pas les yeux mis clos, ivre de nuit, ivre de bruit, debout sur une table sans cela,sans cet énorme sac à dos qui vous tanne la peau.J'aime les bouillons de culture, les lieux clos et étroits où l'on transpire nos quotidiens et nos peines d'enfants ensemble,collés les uns aux autres.On chante, on crie, on gueule, on sue, on se vautre, on est ridicule, on se prend dans les bras, on s'étreint, on se fait tournoyer et voltiger. On fume, on boit. On dit n'importe quoi à qui veut bien l'entendre. On s'en fout. Et on fait tous la même chose quand la musique nous rend sourd, on danse avec notre peine.C'est la valse des âmes.
C'est là, c'est comme ça, et on fait avec.Chacun sa peine, chacun son fardeau.
Je trouve ça atrocement poétique, affreusement beau. C'est la condition humaine dans son essence. La souffrance, la remise en question, et puis l'abandon....et la souffrance encore...Cette valse lente et circulaire des émotions, des souvenirs,des douces tortures qui nous ont fait plier,prendre des détours,choisir.
Je ne saurai jamais si je fais les bons choix,si ce que je laisse sur la route est à regretter,si j'avance trop loin ou non. Je le fais simplement poussée par tout le flot de cauchemars qui s'entasse derrière. Toute cette mélasse qui vous colle aux bask', vous remonte parfois aux genoux et vous suit où que vous alliez.On marche tous avec un sac à dos.
C'est ce que j'aime dans les grandes tablées d'amis.Sentir qu'on est tous un peu seul au fond,avec nos ennuis,nos vices et nos souvenirs. Et pourtant qu'on partage deux heures de fous-rires dans un bar bruyant.
Vous ne riez pas aux larmes pour rien.Vous ne dansez pas les yeux mis clos, ivre de nuit, ivre de bruit, debout sur une table sans cela,sans cet énorme sac à dos qui vous tanne la peau.J'aime les bouillons de culture, les lieux clos et étroits où l'on transpire nos quotidiens et nos peines d'enfants ensemble,collés les uns aux autres.On chante, on crie, on gueule, on sue, on se vautre, on est ridicule, on se prend dans les bras, on s'étreint, on se fait tournoyer et voltiger. On fume, on boit. On dit n'importe quoi à qui veut bien l'entendre. On s'en fout. Et on fait tous la même chose quand la musique nous rend sourd, on danse avec notre peine.C'est la valse des âmes.
C'est là, c'est comme ça, et on fait avec.Chacun sa peine, chacun son fardeau.
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