J'oublie tout...
J'ai pensé des heures, des jours, des nuits, des matins, des soirs, des semaines, des mois, des toi, des moi...J'ai tout retourné encore et encore,j'ai questionné, cherché, crié....
Et finalement, il me reste des vagues. Des vagues d'ombre et de lumière.
J'aimerais expliquer. Ce que je vois, ce que je sens, ce que je comprends. Pourtant rien ne sort.
Il me reste des bribes, des lambeaux de souvenirs que ma tête finira pas condamner.
J'oublie tout, tout le temps, je suis incapable de me souvenir... avec qui j'étais, ce jour de soleil, pour déguster cette tarte framboise-pistache, place de l'Hotel de Ville. Il faisait beau, j'étais heureuse je crois.
C'était il y a quelques mois seulement, et je ne sais plus....je cherche depuis des jours. Pas de visage à côté de moi...Tout m'échappe, comme une putain de vieille dame assise sur un banc qui ne sait pas ce qu'elle fout là....
Alors j'oublierai sûrement tout ça, tout ce morceau de vie qui me semble déjà étranger. Les fleurs, les herbes folles, ce jardin, ta bouche avec ces petits coins qui remontent...
Parfois, ce sont mes amis qui se rappellent pour moi. J'avais oublié cette nuit, cette nuit où tu t'étais réfugié dans mes bras en pleurant, en ne respirant plus. J'avais regardé le noir du ciel à travers le velux.Je me souviens de ça, de ta tête sur mon sein.
C'était la fin, c'était cruel, c'était beau. Et pourtant, il ne m'en restait rien....Il a fallu qu'on m'explique, qu'on recrache ce que j'avais raconté à l'époque, pour que les images reviennent.
Je vais t'oublier,comme j'oublie tout le reste.
Je réalise aujourd'hui que si je veux absolument garder les gens que j'aime près de moi c'est aussi parce qu'ils sont mes mémoires externes. Le seul moyen d'avoir accès à mes souvenirs. Quand ils s'en vont,mes souvenirs partent avec,et donc, un peu de moi, chaque fois...un peu de vie, un peu de tout....
Je ne voulais pas te lâcher la main, exactement pour ça...car il me reste du vide à moi. Des ombres,des lumières,et bientôt, juste du vide...
Le vrai manque ce sera ça, ce jour où il me restera une idée vague d'une époque, d'un homme. Ce jour là, j'aimerais que tu me prennes la main, et que tu me racontes, s'il te plaît....
Et finalement, il me reste des vagues. Des vagues d'ombre et de lumière.
J'aimerais expliquer. Ce que je vois, ce que je sens, ce que je comprends. Pourtant rien ne sort.
Il me reste des bribes, des lambeaux de souvenirs que ma tête finira pas condamner.
J'oublie tout, tout le temps, je suis incapable de me souvenir... avec qui j'étais, ce jour de soleil, pour déguster cette tarte framboise-pistache, place de l'Hotel de Ville. Il faisait beau, j'étais heureuse je crois.
C'était il y a quelques mois seulement, et je ne sais plus....je cherche depuis des jours. Pas de visage à côté de moi...Tout m'échappe, comme une putain de vieille dame assise sur un banc qui ne sait pas ce qu'elle fout là....
Alors j'oublierai sûrement tout ça, tout ce morceau de vie qui me semble déjà étranger. Les fleurs, les herbes folles, ce jardin, ta bouche avec ces petits coins qui remontent...
Parfois, ce sont mes amis qui se rappellent pour moi. J'avais oublié cette nuit, cette nuit où tu t'étais réfugié dans mes bras en pleurant, en ne respirant plus. J'avais regardé le noir du ciel à travers le velux.Je me souviens de ça, de ta tête sur mon sein.
C'était la fin, c'était cruel, c'était beau. Et pourtant, il ne m'en restait rien....Il a fallu qu'on m'explique, qu'on recrache ce que j'avais raconté à l'époque, pour que les images reviennent.
Je vais t'oublier,comme j'oublie tout le reste.
Je réalise aujourd'hui que si je veux absolument garder les gens que j'aime près de moi c'est aussi parce qu'ils sont mes mémoires externes. Le seul moyen d'avoir accès à mes souvenirs. Quand ils s'en vont,mes souvenirs partent avec,et donc, un peu de moi, chaque fois...un peu de vie, un peu de tout....
Je ne voulais pas te lâcher la main, exactement pour ça...car il me reste du vide à moi. Des ombres,des lumières,et bientôt, juste du vide...
Le vrai manque ce sera ça, ce jour où il me restera une idée vague d'une époque, d'un homme. Ce jour là, j'aimerais que tu me prennes la main, et que tu me racontes, s'il te plaît....
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