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Affichage des articles du juillet, 2011

Shaker

Se mentir à soi-même, juste encore un peu. Et voir jusqu'où on peut aller. Prostituer le corps dans les heures endormies. Les lumières vagues et la peau qui s'ennuie.Aller chercher au loin de quoi vibrer si fort, que la poitrine explose et nous fait comprendre que l'on est en vie.Faire de sa vie une fête foraine où se croisent freaks et bonbons. Sucre chaud et sensations fortes.Penser qu'on digère mieux les choses la tête en bas, à 100 mètres du sol avec des néons multicolores qui nous enflamment les pupilles. Et tourner plus fort, plus vite. Lever les bras, en demander encore, et rire, rire jusqu'à ce que la peine se fasse plus douce. L'espace d'un instant. L'on est rien, tout là haut, prise en proie aux bras d'aciers. Une machine plus forte que vous,qui vous balancent de haut en bas, de gauche à droite, comme l'on souffle sur une feuille d'or.Moment suspendu. Quand passent les baleines à côté de ta barque. Remettre les pieds à terre après ...

19 piges...

Joyeux anniv' merdeux. J'espère que l'année qui arrive t'apaisera, et que tu verras les choses sous un autre angle, que tout te semblera plus simple.T'as pas fini d'en baver et ça c'est une réalité, mais avec les gens qui sont autour de toi tu pourras adoucir un peu les choses. Sache que l'on ne sait jamais où l'on va, ni si nos choix  seront les bons. Tu n'auras jamais de certitudes sur l'amour, la vie, les gens. Rien n'est sûr, rien n'est certain. Des questions tu t'en poseras toujours. Mais lève la tête et va droit devant, le temps t'accordera ce qu'il te doit. Et tout ira bien, tu verras. J'ai confiance en toi et en ce que te réserve l'espèce de machine impalpable qui nous guette, là, au dessus. Profite de la vie bonhomme, et meurs vieux dans ton lit un soir d'été. T'aime

Le monde de Barbie...

Il est trop tard quand dans ton lit le soir tu te dis "Putain, j'aurais dû dire ça !!! Quel con, pourquoi j'y ai pas pensé???!" Je devrais apprendre à fermer ma gueule quand il faut, et à l'ouvrir à bon escient ! Ce serait un bon début, le genre de truc qui me permettrait sans doute de me faufiler dans la vie avec un peu plus de légèreté. 1) Dire ce que je pense, au moment où je le pense : Par exemple, je pourrais dire au connard de base de 50 ans qui a tenté de me sauter dans sa bagnole,sous prétexte qu'on bosse ensemble, que ma jeunesse n'inclue pas la crédulité absolue! Non ducon, je ne suis pas qu'une jolie co-conne qui fait de jolis paquets derrière un comptoir, juste bonne à se faire mettre par le premier vieux Versaillais qui passe. J'ai un esprit, des idées, des projets, et tout cela prend beaucoup plus de place dans mon petit corps que tu ne l'imagines. Un simple lit défait dans une arrière boutique poussiéreuse et qui chlingue l...

Sans goût ni grâce...

Serrer les dents. Encore. Mais écouter l'autre. Ne rien laisser paraître, cacher ses failles. Vivre les choses avec un film uniforme, pour voir les choses en deux couleurs seulement, en négatif. Peut être pour avoir moins mal, sûrement d'ailleurs.Eviter de trop parler de soi, de remuer les choses. Ne pas toucher, surtout pas, comme si chaque contact devenait abrasif et irritant.Tenir son bouclier devant soi, être bien droit, toujours. Et puis....lâcher prise...et constater qu'on peut tenter de vivre l'autre sans goût ni grâce, mais que l'on cède toujours à un moment donné. Ce subtile moment où l'on accepte d'être en proie à l'autre, d'être vulnérable...pour se casser encore la gueule...et se relever toujours.