Sans goût ni grâce...

Serrer les dents. Encore. Mais écouter l'autre. Ne rien laisser paraître, cacher ses failles. Vivre les choses avec un film uniforme, pour voir les choses en deux couleurs seulement, en négatif. Peut être pour avoir moins mal, sûrement d'ailleurs.Eviter de trop parler de soi, de remuer les choses. Ne pas toucher, surtout pas, comme si chaque contact devenait abrasif et irritant.Tenir son bouclier devant soi, être bien droit, toujours.

Et puis....lâcher prise...et constater qu'on peut tenter de vivre l'autre sans goût ni grâce, mais que l'on cède toujours à un moment donné. Ce subtile moment où l'on accepte d'être en proie à l'autre, d'être vulnérable...pour se casser encore la gueule...et se relever toujours.

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