Fie



Il y a tes cheveux qui sont comme les miens, et ta peau soleil que je regarde bouger.
Tes coins,juste,là,au coin des lèvres.
Tes mains frêles et des bagues qui poussent sur les pouces.
Ton buste long et tes jambes qui s'étirent, tes bras de ficelle qui calment mes peines.
Il y a une guirlandes de dents, qui me font me sentir drôle.
Tes caprices jolis d'un vivre bien,en dedans. Et ce besoin de lumière pour t'ouvrir les yeux.
Il y a des lits souvent, où l'on échange nos voix, en regardant un peu par le fenêtre.
Tant de papiers que l'on lit, qu'on rédige, et puis qu'on abandonne, au fond d'un meuble noir.
Des livres en pile.
Tes baskets grises,tes baskets rouges,tes baskets toi.
Des colliers qu'on voudrait acheter mais qu'on ne mettra pas.
Il y a tout ce rituel : petits pains, petits couteaux,petits beurres. Tu joues à la dinette. La vie est en plastique, et l'on fait la marchande de sentiments et de questions. Tu vends tes sentiments à prix d'or. Il faut être riche. Il l'est. Je crois que je le suis aussi. De te voir pousser chaque jour, sans tuteur,juste comme ça, en traversant les planches et les faubourgs.
Comme si les choses se faisaient par hasard, tu avances, en équilibre sur une poutre. Si,si.

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