Carnivore
Tu dévastes tout.
T'as les idées qui circulent mal et des courts circuits dans le cœur, t'es tordu, mal foutu sous ton joli petit blazer.
J'ai peine, j'ai haine, j'ai rage et douleur. Pour toi, pour tout ce vide que tu sèmes, cette route devant toi.
Il y a des poules et des bras sous tes draps, qui clament l'amour et la joie, et tu resserres tes pinces d'acier. T'es un étau à toi tout seul.
Tu serres, tu serres et tu brises.
T'as la tronche d'un dandy bien éduqué, et les poches lourdes. Lourdes de clés, des portes fermées et serrures rebouchées. Lourdes de pièces, que tu jettes dans les fontaines en espérant que ça ira mieux demain. Il ne suffit pas de lancer les choses...
T'es beau comme t'es triste, t'es jeune comme t'es con, t'es intelligent comme t'es cruel.
Ouais, t'es corrosif.
T'as le mauvais rôle, celui du type largué qui pleure son manque de sentiments, celui du débranché qui sait pas pourquoi il fonctionne quand même.
T'es largué, tu largues tout, tu t'accroches pour de faux.
Tu joues à la dinette c'est tellement plus simple.
Avec du plastique, une vie en plastique et une poupée gonflable.
Tu circules dans tes couloirs de courants d'air, tu t'abreuves de rien, d'espoirs et de bribes. Bribes de quelques briques que tu places là, pour construire un peu, pour faire comme tout le monde. Tes pierres c'est de la paille et tu les vends à prix d'or. Ton amour c'est du sable, et ça s'achète au poids comme des kilos de diamants. Ça brille, ça attire les filles.
Dans ton petit marché de la magouille ça sent le caramel et le sucre chaud, ça fait venir les gamines attirées par le miel. Ça se colle à ta peau, comme des mouches naïves. Puis ça reste en captivité, tout contre toi. Piège visqueux et odorant qui ressemblait pourtant au château Disney.
Tu es une plante carnivore. Jolies couleurs, qui aime le soleil et la lumière, et qui ferme sa gueule lentement pour te laisser crever en position fœtale.
T'es apeuré sur une pente qui glisse pas.
Tu te fais mal autant qu'à moi à prendre le toboggan sur les genoux.
Allez, bisous !
T'as les idées qui circulent mal et des courts circuits dans le cœur, t'es tordu, mal foutu sous ton joli petit blazer.
J'ai peine, j'ai haine, j'ai rage et douleur. Pour toi, pour tout ce vide que tu sèmes, cette route devant toi.
Il y a des poules et des bras sous tes draps, qui clament l'amour et la joie, et tu resserres tes pinces d'acier. T'es un étau à toi tout seul.
Tu serres, tu serres et tu brises.
T'as la tronche d'un dandy bien éduqué, et les poches lourdes. Lourdes de clés, des portes fermées et serrures rebouchées. Lourdes de pièces, que tu jettes dans les fontaines en espérant que ça ira mieux demain. Il ne suffit pas de lancer les choses...
T'es beau comme t'es triste, t'es jeune comme t'es con, t'es intelligent comme t'es cruel.
Ouais, t'es corrosif.
T'as le mauvais rôle, celui du type largué qui pleure son manque de sentiments, celui du débranché qui sait pas pourquoi il fonctionne quand même.
T'es largué, tu largues tout, tu t'accroches pour de faux.
Tu joues à la dinette c'est tellement plus simple.
Avec du plastique, une vie en plastique et une poupée gonflable.
Tu circules dans tes couloirs de courants d'air, tu t'abreuves de rien, d'espoirs et de bribes. Bribes de quelques briques que tu places là, pour construire un peu, pour faire comme tout le monde. Tes pierres c'est de la paille et tu les vends à prix d'or. Ton amour c'est du sable, et ça s'achète au poids comme des kilos de diamants. Ça brille, ça attire les filles.
Dans ton petit marché de la magouille ça sent le caramel et le sucre chaud, ça fait venir les gamines attirées par le miel. Ça se colle à ta peau, comme des mouches naïves. Puis ça reste en captivité, tout contre toi. Piège visqueux et odorant qui ressemblait pourtant au château Disney.
Tu es une plante carnivore. Jolies couleurs, qui aime le soleil et la lumière, et qui ferme sa gueule lentement pour te laisser crever en position fœtale.
T'es apeuré sur une pente qui glisse pas.
Tu te fais mal autant qu'à moi à prendre le toboggan sur les genoux.
Allez, bisous !
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