Le bon...
C'est pas que tu te sentes gênée, ou mal dans ta peau.
Non. C'est pas physique, c'est pas casse gueule comme une insulte à ton gros cul.
C'est pire que ça en fait. Ça fait plus mal car justement ça n'a rien à foutre dans des considérations esthétiques, c'est plus profond que ça, c'est toi qui ne va pas. C'est vous, c'est les deux mélangés.Et ça rend triste.
Parfois, ça fait ça. Tu passes une nuit avec un mec, un peu n'importe lequel,mais pas tant que ça quand même. Il te plait, il te plaira peu de temps tu le sais.
Manque de tendresse,besoin d'y croire, encore.Tu ne sais pas trop pourquoi tu veux encore jouer,pour encore perdre sans doute, mais tu y vas.C'est comme espérer pisser debout quand t'es petite fille, tu sais que ça ne marchera pas,mais tu essaies encore et encore,en pensant que peut être c'est une question d'exercice. Bah voilà, tu baises, comme un exercice, un entraînement à l'amour. Comme si ouvrir tes cuisses te servirait de tapette à mec bien.Quelle idée.
Tu te fous en scène, en costume de paillettes et d'amertume, avec surtout beaucoup de parfum et un paquet de crème sur le corps.C'est un rituel, une entrée en piste, l'entrée au cirque du hasard, de cette conne de roulette russe de l'amour.C'est un peu le principe de la prostitution: tu couches avec un inconnu, comme une prostituée, sauf qu'elle, elle attend du fric en retour. Toi, t'attends des sentiments. Tu paies ton cul pour espérer vibrer.Je sais pas si ça relève du désespoir ou de la connerie. Sûrement d'un peu des deux.
Le cul c'est pas gênant. Ça se fait.Prendre une queue à pleine main le premier soir, la première heure, c'est plus un soucis, ça ne perturbe rien. Ça n'empêche pas d'être une fille bien. Tu chopes juste des gestes un peu mécaniques à force, tu touches les peaux avec un peu trop d'assurance et tu embrasses de la même façon que tu englouties une barquette Picard. Avec le même entrain. Ça à l'aspect du bon, mais ça ne l'est pas. C'est un concept, ça reste à l'état d'idée.
Tu prends ton pieds, un peu, pas mal,vraiment pas mal, pas trop. Ça dépend.C'est chaque fois la surprise.
Jusque là ça va, car le cul c'est facile.On glisse, on mord, on touche,c'est comme un fil sur lequel on étend du linge, culotte après culotte,geste après geste.On se laisse même un peu déborder par les sentiments, on serait presque là, presque tendre, presque vrai...
Le plus chiant c'est le lendemain.Quand tu traverses la rue pour aller acheter ta baguette sous un ciel gris.Quand tu traverses la route sans regarder à droite, ni à gauche, car tu es bien trop occupée à penser.A te dire que non seulement ce mec ne te fait pas plus rêver que ça, en plus sexuellement c'était mouaif, et même avec ces critères revus au rabais ça ne marchera pas.Tu le sais dès le début putain. Ça boitait déjà hier soir sous la lumière magique du premier rendez-vous, alors là, ce midi, ça a le goût d'un gros gâteau crémeux qui retourne le bide. Game over. Relance la partie.
Il fait gris, t'es sale, t'es seule.
Et c'était encore pas le bon.
Ça rend triste une demie journée, et puis ça passe.
J'ai entendu parlé d'une étude qui dit que soit disant, si les femmes dépassent 20 partenaires sexuels différents, elles ont deux fois moins de chance que les autres de trouver l'âme soeur.
J'hésite entre rire et pleurer.Et puis surtout, ça ne marche que pour les femmes,les hommes eux, trouveront le bonheur quoi qu'il en soit. Nous,les femmes, on ne peut pas troncher librement,non. On va pas quand même nous laisser penser qu'on peut être libres ET EN PLUS heureuses ! Huhuhu qu'elle drôle d'idée ! Si tu veux avoir accès au Prince charmant, sois une fille "bien", et attends sagement en tricotant des moufles.
Non. C'est pas physique, c'est pas casse gueule comme une insulte à ton gros cul.
C'est pire que ça en fait. Ça fait plus mal car justement ça n'a rien à foutre dans des considérations esthétiques, c'est plus profond que ça, c'est toi qui ne va pas. C'est vous, c'est les deux mélangés.Et ça rend triste.
Parfois, ça fait ça. Tu passes une nuit avec un mec, un peu n'importe lequel,mais pas tant que ça quand même. Il te plait, il te plaira peu de temps tu le sais.
Manque de tendresse,besoin d'y croire, encore.Tu ne sais pas trop pourquoi tu veux encore jouer,pour encore perdre sans doute, mais tu y vas.C'est comme espérer pisser debout quand t'es petite fille, tu sais que ça ne marchera pas,mais tu essaies encore et encore,en pensant que peut être c'est une question d'exercice. Bah voilà, tu baises, comme un exercice, un entraînement à l'amour. Comme si ouvrir tes cuisses te servirait de tapette à mec bien.Quelle idée.
Tu te fous en scène, en costume de paillettes et d'amertume, avec surtout beaucoup de parfum et un paquet de crème sur le corps.C'est un rituel, une entrée en piste, l'entrée au cirque du hasard, de cette conne de roulette russe de l'amour.C'est un peu le principe de la prostitution: tu couches avec un inconnu, comme une prostituée, sauf qu'elle, elle attend du fric en retour. Toi, t'attends des sentiments. Tu paies ton cul pour espérer vibrer.Je sais pas si ça relève du désespoir ou de la connerie. Sûrement d'un peu des deux.
Le cul c'est pas gênant. Ça se fait.Prendre une queue à pleine main le premier soir, la première heure, c'est plus un soucis, ça ne perturbe rien. Ça n'empêche pas d'être une fille bien. Tu chopes juste des gestes un peu mécaniques à force, tu touches les peaux avec un peu trop d'assurance et tu embrasses de la même façon que tu englouties une barquette Picard. Avec le même entrain. Ça à l'aspect du bon, mais ça ne l'est pas. C'est un concept, ça reste à l'état d'idée.
Tu prends ton pieds, un peu, pas mal,vraiment pas mal, pas trop. Ça dépend.C'est chaque fois la surprise.
Jusque là ça va, car le cul c'est facile.On glisse, on mord, on touche,c'est comme un fil sur lequel on étend du linge, culotte après culotte,geste après geste.On se laisse même un peu déborder par les sentiments, on serait presque là, presque tendre, presque vrai...
Le plus chiant c'est le lendemain.Quand tu traverses la rue pour aller acheter ta baguette sous un ciel gris.Quand tu traverses la route sans regarder à droite, ni à gauche, car tu es bien trop occupée à penser.A te dire que non seulement ce mec ne te fait pas plus rêver que ça, en plus sexuellement c'était mouaif, et même avec ces critères revus au rabais ça ne marchera pas.Tu le sais dès le début putain. Ça boitait déjà hier soir sous la lumière magique du premier rendez-vous, alors là, ce midi, ça a le goût d'un gros gâteau crémeux qui retourne le bide. Game over. Relance la partie.
Il fait gris, t'es sale, t'es seule.
Et c'était encore pas le bon.
Ça rend triste une demie journée, et puis ça passe.
J'ai entendu parlé d'une étude qui dit que soit disant, si les femmes dépassent 20 partenaires sexuels différents, elles ont deux fois moins de chance que les autres de trouver l'âme soeur.
J'hésite entre rire et pleurer.Et puis surtout, ça ne marche que pour les femmes,les hommes eux, trouveront le bonheur quoi qu'il en soit. Nous,les femmes, on ne peut pas troncher librement,non. On va pas quand même nous laisser penser qu'on peut être libres ET EN PLUS heureuses ! Huhuhu qu'elle drôle d'idée ! Si tu veux avoir accès au Prince charmant, sois une fille "bien", et attends sagement en tricotant des moufles.
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