Encore !
Comme tu es gracieuse dans ton habit de suffisance !
Comme je t'admire d'être la reine de ton petit foyer idéal !
Illusion du bonheur au coin du feu, couture et odeurs de pins, grande maison bien taillée.
Tu es une de ces filles lessives. Celles qui pourraient présenter des publicités pour un linge propre et délicat, qui sent bon 48h, et qui te permet d'avoir des culottes fraîches plus longtemps que les autres.Toi, ta chatte, elle sent le mire-laine, et ça, vraiment, ça te rend heureuse.
Tu as un sourire bright et des papillons qui sortent de ta machine, des enfants blonds qui t'embrassent, et de beaux murs blancs.
Comme je t'envie pour ta bêtise. Tous ces parpaings que tu montes autour de toi, pour t'isoler du monde qui fait peur et qui fouette le sang ! bouh ! on est mieux à l’intérieur ! Au chaud, avec plein de jolis coussins et de gadgets parisiens sur tes belles étagères campagnardes.Tu fais ta prolétaire à Leclerc,mais tu es en manque de monoprix. Tu as du cadre, mais pas d’œuvre.Tu te mures dans le monde de poly-pocket, dans lequel chaque objet a sa place, chaque bibelot est solidement fondu dans le décors afin qu'on ne l'arrache pas en jouant. Les petites choses te réconfortent.
Tout est en place, très bien.
Maintenant,avec l'intelligence dont tu fais preuve humilie moi un peu. Tu sembles y parvenir assez bien. Encore un peu, juste pour me dire à quel point tu as réussi dans la vie. Des études à la fac plutôt bateau, un sacré coup de bol avec un bon job, un mari rentable trouvé dans les grands bureaux, de beaux enfants, une villa. Travailler deux jours/semaine et gagner mon salaire sur cinq mois.Vraiment, oui, tu en as de la chance.
Mais vas-y, continue, je t'en prie, dis moi encore à quel point ma vie est ridicule pour toi ! Fais moi rêver ! Plus fort que ça ! Balance ! Lâche-toi ! Chie moi un peu sur la gueule, j'adore ça !
Je t'écoute, je suis toute ouïe, je t'assure, prête à recevoir tes injures de grande dame. A coups de fric, d'images polaroïd de tes vacances au Mexique, de tes projets, de tes fringues marquées qui ne se déforment pas, plis impeccables nuit et jour. Je fais mon shopping aux halles, je porte du HetM, ou du Zara en période de gloire.Je suis une merde ! Une sale pauvre petite merde ! Fais moi crier !
Parle moi encore de ton confort, c'est tout ce qui m'intéresse dans la vie justement. De ton canapé à 10 000 euros et de tes taies d'oreiller Fragonard. Enfonce le clou, plus fort ! Plus fort putain ! Encore ! PLUS FORT !!!!
Fouette moi avec tes bijoux simples et délicats de bobo ! Tes connexions dans le monde du design et tes tea party entre pou-pouffes quinqua chiantes. Dis moi des choses sales ! Le prix de tes sorties au resto avec tes "amis",où les vêtements Dior que tu achètes aux petits ! Ohhhh ouiiiiiii! Vas-y je te dis ! Encore !
Fais-moi mal putain, puisque tu adores ça ! Renvoie moi en pleine face ma solitude, ma précarité, celle que tu nommes ainsi. Encore, oh oui, encore !....Oh ! Oh! Oh ! ...........HHHHeeeeiiiiiinnnnnnnnnnnnnn........ah...ça, y est, j'ai jouis..........
(et ça, tu ne le fais pas....)
Comme je t'admire d'être la reine de ton petit foyer idéal !
Illusion du bonheur au coin du feu, couture et odeurs de pins, grande maison bien taillée.
Tu es une de ces filles lessives. Celles qui pourraient présenter des publicités pour un linge propre et délicat, qui sent bon 48h, et qui te permet d'avoir des culottes fraîches plus longtemps que les autres.Toi, ta chatte, elle sent le mire-laine, et ça, vraiment, ça te rend heureuse.
Tu as un sourire bright et des papillons qui sortent de ta machine, des enfants blonds qui t'embrassent, et de beaux murs blancs.
Comme je t'envie pour ta bêtise. Tous ces parpaings que tu montes autour de toi, pour t'isoler du monde qui fait peur et qui fouette le sang ! bouh ! on est mieux à l’intérieur ! Au chaud, avec plein de jolis coussins et de gadgets parisiens sur tes belles étagères campagnardes.Tu fais ta prolétaire à Leclerc,mais tu es en manque de monoprix. Tu as du cadre, mais pas d’œuvre.Tu te mures dans le monde de poly-pocket, dans lequel chaque objet a sa place, chaque bibelot est solidement fondu dans le décors afin qu'on ne l'arrache pas en jouant. Les petites choses te réconfortent.
Tout est en place, très bien.
Maintenant,avec l'intelligence dont tu fais preuve humilie moi un peu. Tu sembles y parvenir assez bien. Encore un peu, juste pour me dire à quel point tu as réussi dans la vie. Des études à la fac plutôt bateau, un sacré coup de bol avec un bon job, un mari rentable trouvé dans les grands bureaux, de beaux enfants, une villa. Travailler deux jours/semaine et gagner mon salaire sur cinq mois.Vraiment, oui, tu en as de la chance.
Mais vas-y, continue, je t'en prie, dis moi encore à quel point ma vie est ridicule pour toi ! Fais moi rêver ! Plus fort que ça ! Balance ! Lâche-toi ! Chie moi un peu sur la gueule, j'adore ça !
Je t'écoute, je suis toute ouïe, je t'assure, prête à recevoir tes injures de grande dame. A coups de fric, d'images polaroïd de tes vacances au Mexique, de tes projets, de tes fringues marquées qui ne se déforment pas, plis impeccables nuit et jour. Je fais mon shopping aux halles, je porte du HetM, ou du Zara en période de gloire.Je suis une merde ! Une sale pauvre petite merde ! Fais moi crier !
Parle moi encore de ton confort, c'est tout ce qui m'intéresse dans la vie justement. De ton canapé à 10 000 euros et de tes taies d'oreiller Fragonard. Enfonce le clou, plus fort ! Plus fort putain ! Encore ! PLUS FORT !!!!
Fouette moi avec tes bijoux simples et délicats de bobo ! Tes connexions dans le monde du design et tes tea party entre pou-pouffes quinqua chiantes. Dis moi des choses sales ! Le prix de tes sorties au resto avec tes "amis",où les vêtements Dior que tu achètes aux petits ! Ohhhh ouiiiiiii! Vas-y je te dis ! Encore !
Fais-moi mal putain, puisque tu adores ça ! Renvoie moi en pleine face ma solitude, ma précarité, celle que tu nommes ainsi. Encore, oh oui, encore !....Oh ! Oh! Oh ! ...........HHHHeeeeiiiiiinnnnnnnnnnnnnn........ah...ça, y est, j'ai jouis..........
(et ça, tu ne le fais pas....)
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