Joyeux anniversaire
J’aimerais t’offrir un cadeau, comme des rubans, des perles d’eau. Mais je ne ne sais pas.
Il faudrait que je lise, et que j’apprenne ton territoire, ton univers et ton histoire. Celle d’un gosse rouillé aux yeux qui luisent, comme un lampion de 14 juillet sous une pluie d’étoiles grises.
Il faudrait que je ne saigne plus, pour panser les autres, et puis que je redonne les clés coincées dans la serrure. Celle du passé, des cages ouvertes que l’on regarde du coin des yeux.
Il faudrait que je te prenne la main, que je la pose sur mon cœur, et qu’il batte si fort que l’été envahisse mon corps. Que ta paume se glisse dans le bas du dos, et que je parle tout bas pour que rien ne soit en trop.
J’aimerais t’offrir un livre édifiant, bourré de mots touchants. Mais je n’y arrive pas.Je ne sais pas faire ça.
Par contre,je peux gravir quelques marches pour attraper le pot de miel, et gratter un peu pour qu’apparaisse le bleu du ciel. Je peux pousser les vieilles chaises et leur bois qui craque, et laisser dans un coin de la pièce un peu de place.
J’ai des photos sur les murs qui jaunissent avec les jours, mais c’est quand je suis avec toi que le monde devient sourd.
J’ai les poches vides et le tendre un peu creux, mais j’ai les armes au poing et du courage pour deux.
J’aimerais t’offrir des guirlandes et des voyages à Rio. Mais je n’y arrive pas.
Il faudrait que je te cueille comme l’on puise de l’eau, en hissant fort avec un grand sceau. Que je suive un peu ta trace pour voir, si la mer n’est pas trop loin dans le fond de tes yeux.
Il faudrait que je marche encore vers chez toi, histoire de compter les pas…
Tout ce que j’ai à t’offrir est là. Des bribes de moi par paquets d’émoi . Des heures suspendues. Des lèvres sèches et des seins chauds.
Il faudrait que je lise, et que j’apprenne ton territoire, ton univers et ton histoire. Celle d’un gosse rouillé aux yeux qui luisent, comme un lampion de 14 juillet sous une pluie d’étoiles grises.
Il faudrait que je ne saigne plus, pour panser les autres, et puis que je redonne les clés coincées dans la serrure. Celle du passé, des cages ouvertes que l’on regarde du coin des yeux.
Il faudrait que je te prenne la main, que je la pose sur mon cœur, et qu’il batte si fort que l’été envahisse mon corps. Que ta paume se glisse dans le bas du dos, et que je parle tout bas pour que rien ne soit en trop.
J’aimerais t’offrir un livre édifiant, bourré de mots touchants. Mais je n’y arrive pas.Je ne sais pas faire ça.
Par contre,je peux gravir quelques marches pour attraper le pot de miel, et gratter un peu pour qu’apparaisse le bleu du ciel. Je peux pousser les vieilles chaises et leur bois qui craque, et laisser dans un coin de la pièce un peu de place.
J’ai des photos sur les murs qui jaunissent avec les jours, mais c’est quand je suis avec toi que le monde devient sourd.
J’ai les poches vides et le tendre un peu creux, mais j’ai les armes au poing et du courage pour deux.
J’aimerais t’offrir des guirlandes et des voyages à Rio. Mais je n’y arrive pas.
Il faudrait que je te cueille comme l’on puise de l’eau, en hissant fort avec un grand sceau. Que je suive un peu ta trace pour voir, si la mer n’est pas trop loin dans le fond de tes yeux.
Il faudrait que je marche encore vers chez toi, histoire de compter les pas…
Tout ce que j’ai à t’offrir est là. Des bribes de moi par paquets d’émoi . Des heures suspendues. Des lèvres sèches et des seins chauds.
Commentaires
Enregistrer un commentaire