La boîte

Je marche sur un fil et j'ai le coeur qui boîte. Boîte comme celle posée à mes côtés, qui contient mon coeur. Mon coeur qui vacille et attend les bonnes heures. Les heures de joie et de tendre lumière, qui réchauffent les doigts et les bleus qui traînent. Qui traînent en farandole dans mon corps englouti sous des tas de laine. Laine de soi, de toi, de moi, de sorties et puis d'ennui. Ennui du quotidien, des envies qui se lassent, et des pulsion qui se laissent glisser comme des caresses. Comme des caresses de rien, d'un souffle léger qui court un peu trop vite et puis s'arrête. S'arrêtant sur mes pieds et leurs minces arrêtes, comme des poissons de ville qui cherchent un exil. Un exil de soi où l'on va chercher les autres, une minute, un jour, au creux du sensuel.Sensuel comme les poisons trouvés dans les caves dans des nuits d'oubli.Oubli de l'âme avec pour image de soi un miroir concave et quelques grises failles où se mêlent nos blâmes.

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