Les idées dans l'axe...

Je t'aime et j'ai envie de te le jeter à la gueule. Comme une claque, une bonne grosse gifle pour te déboîter la nuque et te remettre les idées dans l'axe.
Tu es trop con pour voir que tu téléphones mais qu'il n'y a rien au bout du fil. Ca entretient le mystère, ça fait palpiter ton petit coeur d'espérer que quelqu'un décroche ce foutu combiné qui se balance dans le vide depuis des années.
Tu pourrais détourner le regard et on pourrait se parler face à face, avec tout ce que les regards racontent. Mais tu préfères jouer tout seul dans ton coin, jongler avec une balle seul dans ta tête.
 C'est plus excitant d'imaginer que de vivre.
C'est plus beau de se lancer que de voler.
C'est plus fort d'espérer que de donner.
On ne peut pas aimer une personne qui ne se sent pas digne d'amour, qui planque son coeur si bien qu'elle en oublie l'endroit sur la carte. J'en ai embrassé de toute mon âme des perdus. Mais les plus malheureux sont ceux qui n'essaient pas.
 Ceux qui se persuadent ou qui se demandent si.
Ceux qui ont une chaîne aux pieds de ne pas s'aimer assez.
Ceux qui paraissent chanceux car ils rejouent sans cesse, puis finissent à cloche-pieds, bloqué sur une case.
J'ai envie de te sauver toi, de toi même et puis des autres. Parce que ta peau fait écho à la mienne et que je t'entends chialer de l'intérieur.
Je pourrais tracer bien loin bien vite, pour être certaine qu'on ne se croise plus. Parce que j'ai bien compris les amours erronés et les numéros qui rappellent pas. Mais quelque chose me dit que je peux pas. Que t'es la plus belle gueule cassée des environs, que sous tes airs de grand con il y a une petite place qui n'existe que pour moi. Que dans le plus profond de ton âme je te rejoins. Que je sais faire que ça moi, aimer, et que j'en ai assez pour deux.

Mais on ne peut pas forcer les autres à être heureux.
Car si ils le deviennent alors ils n'ont plus rien.
Voilà pourquoi tu ne prendras pas ma main...

Commentaires

Enregistrer un commentaire

Posts les plus consultés de ce blog

F

Ta bite en plastique

Une fraction de seconde...