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Affichage des articles du 2011

Lettre ouverte

Lettre Ouverte. Au-delà de la douleur,de la haine,des mots,des regrets,des remords,des envies,de la gêne,de la honte,de la colère,du rejet,de l'indifférence. Au-delà de ma peine,de ta nouvelle vie,de ta blonde,de nos coeurs,de nos petites morts,nos échecs,nos vices,nos rengaines,nos pertes,nos cris. Au-delà de ton quotidien,de tes souvenirs,de tes nouveaux projets,de ta future vie. Au-delà de tes croyances,de tes valeurs,des miennes,du temps qui va passer,des principes qu'on va limer,des personnes que je vais aimer,de celles que tu vas penser aimer. Au-delà de mes joies,de mes amis,de ma famille,de mes rires. Au-delà du mauvais vin,des soirées mémorables,des photos suspendues,des minutes qui s'écroulent,des châteaux dans le ciel. Au-delà des rues de Paris,des vides d'Orléans,au delà de nos armes,nos craintes.Au-delà de nos peurs,nos frustrations,nos relations aux autres. Au-delà de tes voyages,des autres femmes de cette planète. Au-delà de tout ça il y aura t...

D'abord...

D'abord il y a eu toutes ces nuits, toutes ces nuits où tu braillais à t'en époumoner, et  où elle passait son temps à te tenir dans ses bras, à te bercer en implorant le ciel pour que tu arrêtes de pleurer. Tu pleurais tellement que tu vomissais, dégueulant ta peur et ta frustration d'être seul dans un petit lit blanc à barreaux. Tu détestais être seul. Alors elle ramassait le vomi, encore et encore, et t'embrassais toujours sur le front, avec le même amour, chaque jour. Quand elle disparaissait de ton champs de vision tu hurlais, si bien qu'elle devait te transporter partout, supportant chaque mois ton poids dans ses bras qui s'alourdissait.Elle le faisait.Sans se poser de questions. Avec le temps elle a vidé les poches de tes pantalons, pleines de sable, elle t'a acheté 6 paires de chaussures en 6 mois que tu défonçais en jouant au foot. Elle a passé des heures à vouloir te faire réciter tes leçons, alors que tu dansais debout sur une chaise. Elle t...

Le bon...

C'est pas que tu te sentes gênée, ou mal dans ta peau.  Non. C'est pas physique, c'est pas casse gueule comme une insulte à ton gros cul. C'est pire que ça en fait. Ça fait plus mal car justement ça n'a rien à foutre dans des considérations esthétiques, c'est plus profond que ça, c'est toi qui ne va pas. C'est vous, c'est les deux mélangés.Et ça rend triste. Parfois, ça fait ça. Tu passes une nuit avec un mec, un peu n'importe lequel,mais pas tant que ça quand même. Il te plait, il te plaira peu de temps tu le sais.  Manque de tendresse,besoin d'y croire, encore.Tu ne sais pas trop pourquoi tu veux encore jouer,pour encore perdre sans doute, mais tu y vas.C'est comme espérer pisser debout quand t'es petite fille, tu sais que ça ne marchera pas,mais tu essaies encore et encore,en pensant que peut être c'est une question d'exercice. Bah voilà, tu baises, comme un exercice, un entraînement à l'amour. Comme si ouvrir tes ...

La mesure du temps...

Tout est clair dans la pièce, il fait bien chaud. Quelques arbres à l'extérieur. Le sud a cela de bien, on y voit des palmiers, même sous le ciel d'hiver.Tu es assise dans ton fauteuil, tu regardes dehors, tu fixes un point. Et je me demande à quoi tu penses. Tout est différent aujourd'hui, dans ta grande maison de retraite aux couloirs blancs,je crois que moi aussi j'aurais peur . Peur de cette si grande solitude et de tous les faux sourires qui vont avec.Tu vas mourir, tout le monde le sait, et tout le monde te montre ses dents en attendant, comme si ça palliait à ça. Tu faisais déjà ça chez toi. Regarder dehors,toute la journée, le même paysage,la même rue.Et moi je pouvais passer des heures à te regarder regarder.Dis, à quoi tu penses? Car moi, là,en scrutant ton profil en contre-jour, près de la fenêtre, je mesure ce que c'est qu'une vie. Je mesure ce que c'est d'avoir 93 ans, et de n'avoir plus en souvenir de la vie qu'une maison vide et...

Allez...

Allez, prends moi dans tes bras et secoue un peu ma chair. Bouscule mes idées et mes à priori, et fais moi changer de route.Plus fort que ça. Fait bouger mon corps je t'en supplie, fais vivre mes sens, marche un peu sur ma carapace de merde et nettoie ce qui dégouline le long de mon dos.Essuie mes peurs, je t'en supplie, attrape ma main et ne la lâche pas, mais serre-la plus fort, si fort qu'elle disparaît sous le poids de la douleur. J'ai besoin d'un milk-shake fraise-bonheur et surtout d'un énooooorme broyeur de glace. D'une machine si puissante qu'en 10 minutes tu deviens frère, père, mère, ami. Je veux des poneys, des arcs en ciel et des colliers d'étoiles qui dégueulent, je veux que ça transpire la niaiserie et le chocolat chaud.Je veux que ça sente le sucre et la vanille...J'ai besoin d'avoir la tête en bas et la rate explosée comme un vieux boxeur. J'ai besoin de crier à en devenir sourde.A ne plus savoir qui je suis. J'ai ...

La boîte

Je marche sur un fil et j'ai le coeur qui boîte. Boîte comme celle posée à mes côtés, qui contient mon coeur. Mon coeur qui vacille et attend les bonnes heures. Les heures de joie et de tendre lumière, qui réchauffent les doigts et les bleus qui traînent. Qui traînent en farandole dans mon corps englouti sous des tas de laine. Laine de soi, de toi, de moi, de sorties et puis d'ennui. Ennui du quotidien, des envies qui se lassent, et des pulsion qui se laissent glisser comme des caresses. Comme des caresses de rien, d'un souffle léger qui court un peu trop vite et puis s'arrête. S'arrêtant sur mes pieds et leurs minces arrêtes, comme des poissons de ville qui cherchent un exil. Un exil de soi où l'on va chercher les autres, une minute, un jour, au creux du sensuel.Sensuel comme les poisons trouvés dans les caves dans des nuits d'oubli.Oubli de l'âme avec pour image de soi un miroir concave et quelques grises failles où se mêlent nos blâmes.

Le roi de Gambetta

Medhi il a pas une tête à s'appeler Medhi. On dirait un Richard, ou autre Christophe,mais pas vraiment Medhi.Enfin, au début en tout cas, car après quelques heures passées avec lui, tu réalises que c'est pas n'importe quel Medhi. Non, c'est MEDHI. Et, il y en a qu'un dans ce bas monde. Place Gambetta, Paris, 21h. Medhi est à l'Edelweiss, un troquet qui fait l'angle de la rue machin. Il n'est pas le seul. Il n'est jamais seul, et fait partie du clan de ceux qui savent s'entourer (encore un clan).Il traîne sa solitude d'homme, mais ça avec la solitude des autres.Il est donc au bout du bar, un baby-coke à la main droite sur le zinc. Veste polaire vert improbable, chemise à carreaux. Malboros rouges dans la poche de la chemise, à côté du coeur. Jean Bleu clair, ceinture, poches lourdes d'un portefeuille qui bourlingue, et baskets aux pieds. Medhi est roux, enfin roux foncé. Mais quand il te sort la photo de ses gosses, tu comprends très vit...

Fight Club

Tu dois ouvrir un oeil le matin, dans la pénombre, et comme c'est encore frais, tu dois avoir un oreiller, et peux être même ton nez collé contre sa peau. Dans quelques mois, tu n'auras plus de coussin sur lequel reposer ta tête et tu te gèleras les fesses contre le mur humide du fond.La radio se met en route quand il est assez éveillé pour toucher la télécommande, et lui ordonner de vous faire entendre RFM. Rfm c'est bien, c'est des standards, des classiques, des tubes des années 80 comme "sacrifice" d'Elton John, et ça il aime bien. Il connaît, il peut même faire le con dessus en chantant allongé dans le clic-clac qui sert de lit, télécommande en guise de micro. Pour cela il faut qu'il soit dans un bon jour. Si ce n'est pas le cas, il se met la tête sous l'oreiller, pour fuir la lumière et le bruit. Tu peux tenter une approche, une partie de baise, ça, ça marche quand même le matin. Une fois que vous aurez terminé, ou que vous vous lèverez ...

Les clans dans ma tête (oui bah on fait ce qu'on peut hein !)

Dans mon monde il y a des clans. Ça peut passer pour une certaine animosité, ou intolérance. Je crois que c'est juste de la bêtise en fait. Mais c'est comme ça. Il y a d'abord le clan des buveurs de lait. Il y a ceux qui adorent le lait et peuvent s'avaler une demi bouteille toute fraîche, sortie du frigo. Ces mêmes personnes qui avaient dans leur cartable à l'école des "cady up" à la fraise. Donnez-moi un candy-up et vous prenez mon poing dans la gueule ! Les adorateurs de lait font partie du même clan que les adorateurs de lait concentré. Tous ces berlingots Tic et Tac fourrés au lait concentré qui pique la gorge et vous écoeure à vie.Moi je fais partie du clan de ceux qui détestent le lait, et qui rien qu'à la vue d'un fond de tasse dans l'évier pourraient déménager.Je mange donc mes céréales sans lait, et je suis donc dans le clan de ceux qui montent le son de la télé quand il ingèrent des miel pops....forcément.... Il y a ensuite le clan...

Joyeux anniversaire

J’aimerais t’offrir un cadeau, comme des rubans, des perles d’eau. Mais je ne ne sais pas. Il faudrait que je lise, et que j’apprenne ton territoire, ton univers et ton histoire. Celle d’un gosse rouillé aux yeux qui luisent, comme un lampion de 14 juillet sous une pluie d’étoiles grises. Il faudrait que je ne saigne plus, pour panser les autres, et puis que je redonne les clés coincées dans la serrure. Celle du passé, des cages ouvertes que l’on regarde du coin des yeux. Il faudrait que je te prenne la main, que je la pose sur mon cœur, et qu’il batte si fort que l’été envahisse mon corps. Que ta paume se glisse dans le bas du dos, et que je parle tout bas pour que rien ne soit en trop. J’aimerais t’offrir un livre édifiant, bourré de mots touchants. Mais je n’y arrive pas.Je ne sais pas faire ça. Par contre,je peux gravir quelques marches pour attraper le pot de miel, et gratter un peu pour qu’apparaisse le bleu du ciel. Je peux pousser les vieilles chaises et leur bois qui craq...

Le café du dimanche

Le café du dimanche c'est encore mieux que la vodka du samedi.Le café du dimanche c'est comme d'être encore au lit avec une tripotée de potes qui font les cons dans la baraque.Le café du dimanche c'est sécurisant.Ça sent la marron chaud et les feuilles jaunies, les ballades en forêt et les chaînes de vélos qui déraillent.Ça sent le retour au chaud les joues roses et les pieds qui sèchent devant le feu.Mon café du dimanche c'est vous parler de mes brûlures, de mes failles et des amertumes dans lesquelles je croque la semaine;rentrer le dimanche et oublier un peu. Mon café c'est regarder des heures les photos qui trainent, que je connais par coeur et qui m'échappent déjà pourtant.C'est fouiller dans le vieux meuble à cassettes et y trouver mes trésors d'enfant.Les couleurs sont passées mais je m'en fous, l'essentiel c'est le souvenir et ce à quoi cela renvoie.Aux costumes de crépon et aux kermesses de l'école, aux roues dans le sable et...

Il pleut à l'intérieur...

Il pleut dans ma cuisine, juste là, à l'intérieur de moi.Chaque goutte tambourine dans ma poitrine, chaque goutte vibre en sourdine. Il pleut juste à l'endroit où les plus belles choses se nouent et naissent d'habitude.Là où sont les souvenirs,les sentiments nostalgiques, la créativité, le don de soi. Il pleut sur mes chaussures, sur la table, sur les assiettes...tout est trempé. Il pleut sur mon coeur, il pleut dans mon sang. Il pleut dans ma boîte aux lettres, il pleut sur mon lit. Il pleut à ma porte chaque fois que je prononce son prénom, il pleut dans ma tête chaque fois que j'imagine tes bras autour.Il pleut, il pleut encore mon amour... Il pleut au fond de mon âme, il pleut des lames.

Shaker

Se mentir à soi-même, juste encore un peu. Et voir jusqu'où on peut aller. Prostituer le corps dans les heures endormies. Les lumières vagues et la peau qui s'ennuie.Aller chercher au loin de quoi vibrer si fort, que la poitrine explose et nous fait comprendre que l'on est en vie.Faire de sa vie une fête foraine où se croisent freaks et bonbons. Sucre chaud et sensations fortes.Penser qu'on digère mieux les choses la tête en bas, à 100 mètres du sol avec des néons multicolores qui nous enflamment les pupilles. Et tourner plus fort, plus vite. Lever les bras, en demander encore, et rire, rire jusqu'à ce que la peine se fasse plus douce. L'espace d'un instant. L'on est rien, tout là haut, prise en proie aux bras d'aciers. Une machine plus forte que vous,qui vous balancent de haut en bas, de gauche à droite, comme l'on souffle sur une feuille d'or.Moment suspendu. Quand passent les baleines à côté de ta barque. Remettre les pieds à terre après ...

19 piges...

Joyeux anniv' merdeux. J'espère que l'année qui arrive t'apaisera, et que tu verras les choses sous un autre angle, que tout te semblera plus simple.T'as pas fini d'en baver et ça c'est une réalité, mais avec les gens qui sont autour de toi tu pourras adoucir un peu les choses. Sache que l'on ne sait jamais où l'on va, ni si nos choix  seront les bons. Tu n'auras jamais de certitudes sur l'amour, la vie, les gens. Rien n'est sûr, rien n'est certain. Des questions tu t'en poseras toujours. Mais lève la tête et va droit devant, le temps t'accordera ce qu'il te doit. Et tout ira bien, tu verras. J'ai confiance en toi et en ce que te réserve l'espèce de machine impalpable qui nous guette, là, au dessus. Profite de la vie bonhomme, et meurs vieux dans ton lit un soir d'été. T'aime

Le monde de Barbie...

Il est trop tard quand dans ton lit le soir tu te dis "Putain, j'aurais dû dire ça !!! Quel con, pourquoi j'y ai pas pensé???!" Je devrais apprendre à fermer ma gueule quand il faut, et à l'ouvrir à bon escient ! Ce serait un bon début, le genre de truc qui me permettrait sans doute de me faufiler dans la vie avec un peu plus de légèreté. 1) Dire ce que je pense, au moment où je le pense : Par exemple, je pourrais dire au connard de base de 50 ans qui a tenté de me sauter dans sa bagnole,sous prétexte qu'on bosse ensemble, que ma jeunesse n'inclue pas la crédulité absolue! Non ducon, je ne suis pas qu'une jolie co-conne qui fait de jolis paquets derrière un comptoir, juste bonne à se faire mettre par le premier vieux Versaillais qui passe. J'ai un esprit, des idées, des projets, et tout cela prend beaucoup plus de place dans mon petit corps que tu ne l'imagines. Un simple lit défait dans une arrière boutique poussiéreuse et qui chlingue l...

Sans goût ni grâce...

Serrer les dents. Encore. Mais écouter l'autre. Ne rien laisser paraître, cacher ses failles. Vivre les choses avec un film uniforme, pour voir les choses en deux couleurs seulement, en négatif. Peut être pour avoir moins mal, sûrement d'ailleurs.Eviter de trop parler de soi, de remuer les choses. Ne pas toucher, surtout pas, comme si chaque contact devenait abrasif et irritant.Tenir son bouclier devant soi, être bien droit, toujours. Et puis....lâcher prise...et constater qu'on peut tenter de vivre l'autre sans goût ni grâce, mais que l'on cède toujours à un moment donné. Ce subtile moment où l'on accepte d'être en proie à l'autre, d'être vulnérable...pour se casser encore la gueule...et se relever toujours.

Saudade

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Et si je perdais tous mes souvenirs ce qui fait qui je suis ce qui fait où je vais les images de ma vie les sourires, les colères, les baffes et les cris toutes ces heures à jouer par terre les chats perchés, les sauts sur le lit L'odeur de ton cou, les paysages bruns les couleurs du matin de mes tous premiers amours. Saudade.... Et si on m'enlevait les gestes et les dires les flots et les embruns la musique ses plus belles satires le temps qui prend et ne laisse rien Mes idées, mes cartes au trésor, ta bouche quand tu t'endors tous ces quais de gare trop tard le soir les voyages et leur répit Ton regard posé sur mes hanches, les feuilles qui se balancent Le rappel du frisson de mes plus belles émotions. Saudade....

Comme dans un mauvais film

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Tu t'es maquillée, un peu trop. Du noir, du fard, un peu de rose sur les lèvres. Une robe noire, avec des petites fleurs roses fushia bien placées. Un joli décolleté, des jambes nues et douces.Les cheveux qui tombent en cascade sur les reins et des envies plein le coeur. Prendre le métro, traîner sa valise, monter les nombreux escaliers, courir. Et puis vite, le train, un magazine à deux balles.Traverser les champs, les paysages familiers. Soleil de plomb, climatisation en panne. Trop chaud pour lire finalement.Regarder par la fenêtre, laisser défiler les idées, les pensées, et s'abandonner à la poésie du soir qui s'avance. Faire le tri dans ses amours, les pourquoi, les comment, les si. Attendre la prochaine gare... Deux minutes d'arrêt, gare d'arrivée. Escaliers encore, valise trop lourde encore. Sortir de la gare et constater qu'il fait bien frais d'un coup.Il fait même froid, chair de poule qui m'envahit. La légère euphorie du vendredi soir me tient...

L'esthétique de l'argent

Je me demande à quoi je pourrais ressembler si j'étais pétée de thunes. Je faisais une livraison aux pieds de la tour Eiffel, et je me trouvais là, comme une godiche en talons hauts sur le trottoir avec cet immense tableau dans les bras qui m'écrasait les pieds....Je devais avoir l'air d'une assistante de télé-achat, aussi conne que souriante.Cheveux mal coiffés mais robe noire, chaussures de mauvaise qualité mais qui font illusion. Et puis il y a une de ces femmes hyper commune pour le quartier qui est passée devant mes yeux. Feu rouge, mini cooper, lèvres botoxées prêtes à péter, brushing impeccable sur mèches caramel, lunettes Dior. D'habitude j'ai tendance à pouffer de rire en donnant un coup de coude à mon voisin et en faisant une gueule de poisson pour qu'il se retourne et se marre lui aussi. Sauf que là.......pour la première fois de ma vie je me sentais dans la bagnole avec cette femme...je me suis vraiment demandée à quoi je pourrais ressembler  s...

Clic-Clac...

Un message reçu hier soir. Un seul. Simple, clair, juste. Juste un message... Flash.     Tes mains, tes yeux, tes dents, l'herbe fraîche, l'été, la Loire, les pavés, les jardins, ton bras droit sur mon épaule, ta bouche, tes mots, ton rire, les éclats, les éclairs dans le ventre,les cigarettes pour se donner une contenance,une voiture blanche, son capot, ta nuque et l'odeur juste là....Quatre années, comme une gifle, histoire de nous rappeler que l'on doit parfois faire des choix, et que l'on ne saura jamais si ils étaient les bons....

Le mec qui m'a prise pour une application Iphone

J'ai rencontré un mec (que dis-je.....je me suis laissée berner) il y a quelques temps, et ce charmant jeune homme était plutôt à l'opposé de ce que je recherchais jusque là. Un peu du genre je porte des tee-shirt fluo et j'affiche un look ringardo-coloré assumé avec des petites baskets fashion......et bien sûr je parle art et ciné, juste parce que ça me donne un air cultivé et humain ("Tu sais moi la peinture j'y connais pas grand chose mais je suis un mec super ouvert et je ne demande qu'à apprendre"........) et aussi car j'ai compris que comme ça je pourrais te pécho en deux secondes. Le genre de mec qui tousse quand il tire sur un joint et qui fait le beau comme si toi, pauvre petite femme coincée dans ton tailleur tu n'avais jamais été fun ; comme si tu ne connaissais même pas l'odeur de la weed. T'es mignon va....... Bref, bref, bref......je me laisse conquérir (ça ne sert à rien que je me justifie),je passe une courte nuit en sa com...

Les amis qui n'écoutent pas

Est-ce que je te pète la tronche direct ou tu préfères attendre le dessert???? Il n'y a rien de plus énervant que les personnes que l'on place en face de vous à un repas de communion, qui vous posent des questions (plutôt chiantes en général) en vous laissant penser qu'ils vous portent de l'intérêt et qui furtivement tendent l'oreille pour écouter la conversation d'à côté ! Non? Comment ça? Franchement, la tante Michèle avec sa robe fleurie de mauvais goût et ses épaulettes trop rétros qu'elle pense d'actualité  ne vous a jamais fait ça???? Vous savez, ce fameux instant où l'on peut lire dans le regard de l'autre qu'il s'en tape ! A vrai dire, il n'écoute déjà plus, le regard dans le vide, le charisme d'une huître à marée basse et la tête légèrement penchée..... Alors il y a ceux qui ne vous écoutent pas car ils préparent dans leurs têtes ce qu'ils vont dire après vous, histoire de faire monter les enchères "Moi, une f...

Oyez Oyez jeunes gens !

Je déclare ce blog ouvert ! Sorte d’exutoire permanent qui me permettra de cracher ma haine au yeux du monde (mouhahahahahaha suis super méchante) ou de vous envoyer ma joie en pleine face alors que vous n'aurez rien demandé !